Découvrez chaque mois le portrait d’ une élève :

Qu’ est ce qui t’ a amené à la pole?

J’en avais entendu parler, vu sur Internet. J’avais envie de tester mais pas eu l’occasion. Et puis, lors d’un reportage, j’ai voulu essayer une figure pour voir « en vrai » ce que ça faisait car je trouvais ça très beau à regarder, magique même. J’ai adoré mais j’ai dû attendre un moment avant de trouver des dispo pour me rendre à des cours, d’abord de manière occasionnelle, puis de façon plus régulière. On se prend au jeu, on devient vite accro !

Quel était ton passé sportif et ta condition physique avant de commencer la pole?

Très peu de sport étant jeune (une année de danse, deux années de gym et une année de natation). J’étais très loin d’être une grande sportive ! J’étais même dispensée au lycée (rires). J’étais raide comme un manche à balai et je n’avais pas spécialement de force. Et puis, une fois les études terminées, un peu plus disponible, j’ai commencé la Zumba, puis la danse, puis la pole, le cerceau aérien, le tissu, le hamac… pour ne plus m’arrêter !

Qu’ est-ce que tu apprécies le plus dans la pole?

Au départ, je préférais le côté aérien, cette sensation de voler tout en tournant autour de la barre avec des figures comme le tinkerbell, le carousel, tous ces « spins » qui sont magnifiques à regarder. Et maintenant, je suis devenue un peu plus casse-cou et je m’amuse à apprendre de nouvelles figures, des « tricks », tête en bas ou pas. Je vois ça comme un jeu, comme un défi.

J’aime le côté artistique, sportif et acrobatique de la pole. C’est un sport très complet. Et c’est ce qui permet d’ailleurs de dessiner son corps.

A quelle fréquence pratiques-tu?

Pas assez à mon goût ! (rires) j’essaie de venir en cours une fois par semaine et je reprends les figures apprises à mon rythme chez moi avec ma propre barre une fois par semaine également. Je fais en plus un peu de musculation, de gainage et d’étirements un jour sur deux.

Quelle est ta dernière réussite en pole?

En cours, le scorpio (enfin!!!!), le thigh hold

Chez moi, le teddy, le sit Geneviève… et le cross knee release sans crier 🙂

Quels étaient tes objectifs lorsque tu as commencé la pole et quels sont-ils maintenant?

Au début, j’apprenais juste en cours. Maintenant, suis devenue accro. Je me suis acheté des livres, je regarde des vidéos, je me suis inscrite à des workshops et j’ai vraiment envie de progresser, le plus vite possible, je suis impatiente ! Je me suis prise au jeu 🙂 Je souhaiterais également être capable de faire des longs combos et être plus gracieuse ! Et gagner encore en force et en souplesse bien sûr 😉 Vaste programme…

Qu’ est-ce que la pratique de la pole a pu t’apporter?

Comme tout sport et activité artistique, cela t’apprend la patience, la persévérance. Il n’est pas obligatoire d’être forte et/ou souple pour débuter. Cela vient à force de travail, de pratique. On apprend aussi à écouter son corps car c’est assez physique et il faut faire attention à ne pas se blesser. Mais on est tellement fier(ère) comme on arrive à passer une nouvelle figure ! Cela donne confiance en soi.

Moi qui étais raide, j’ai gagné petit à petit en souplesse. Et j’ai acquis de la force. Et je suis devenue moins peureuse. Mes premières inversions, j’avais très peur. Maintenant, je passe ma vie la tête en bas (rires). Cela m’a aussi ouvert l’esprit et ma curiosité. Je suis devenue plus téméraire. Et comme chaque cours, chaque victoire est une vraie fête et très gratifiante, on a qu’une envie : recommencer !

Un petit mot pour la fin?

C’est à la fois un art et un sport. C’est magnifique à regarder et excitant à pratiquer ! C’est d’abord un challenge avec soi-même. On ne peut que s’améliorer.

On est bien loin des clichés, qui font encore un peu de la résistance malheureusement, de danseuses qui se contentent de se trémousser ou de se frotter à la barre. Je mets toujours au défi les moqueurs de venir tester !

Et il y a réellement une bonne ambiance, personne ne juge. Le monde des poleuses/eurs est une grande famille. Bienveillance, entraide, solidarité et camaraderie (et fous rires) sont les maîtres mots. Merci à toutes et à Marie pour sa patience. J’espère que l’aventure durera longtemps 😉

Jenny

photo: Julien Branco

Article du mois de janvier 2018.